Elle intervient pour accentuer une situation, une scène, un sentiment, une émotion, évoquer de la mélancolie, un moment de joie, de colère, ou appuyer une action plus ou moins rapide.

Les reportages étant montés et finalisés dans des délais assez court et parfois dans l’urgence, la musique devient l’élément que l’on gère souvent en second plan. Ce qui peut expliquer pourquoi les mêmes sonorités reviennent souvent et que les CD de musiques circulent et s’échangent dans les productions.

La musique de reportage reste essentielle dans le paysage audiovisuel, puisqu’elle est omniprésente, elle provient essentiellement de titre du commerce, ou de librairies musicales. Elle joue un rôle d’accompagnement et vivifiant sur les images et apporte ou pas de la brillance aux reportages. Mais le fait de retrouver les mêmes titres dans certains reportages, peut parfois être mal ressenti et pour le coup ne plus captiver l’attention. A l’inverse cela peut stimuler l’attention du téléspectateur, qui se dit : « ah mais je connais ce titre !  » Mais la densité en terme de production de reportages est telle, qu’on ne peut pas être aussi exigeant qu’avec un film ou un documentaire sur le plan musicale. Et gardons à l’esprit que l’élément principal d’un reportage reste avant tout le sujet et la volonté d’informer.

Publié le 12 novembre 2016 par Medamusic 

Pour composer  une musique à l’image que ce soit pour un film, une série ou  un documentaire, la première étape consiste à rencontrer, le réalisateur et le monteur du film  et de discuter longuement sur l’univers musical souhaité pour le film. Ensuite le compositeur doit s’imprégner du film, du synopsis et commencer à identifier la structure musicale qu’il va édifier. Après avoir cerné l’univers du film, les personnages, les lieux, il faut alors transposer son ressenti, sa vision du film en musique. Le compositeur s’immerge alors dans son studio ou les sons et mélodies vont se croiser, s’imbriquer et se structurer progressivement en fonction de la thématique général et du genre  du film. C’est ainsi que naissent les musiques originales et arrivent sur nos écrans.

Si un compositeur possède des bases solides en solfège, le bon matériel, maitrise parfaitement ses logiciels de musiques et possède de bonnes bases en mixage et en acoustique, il sera logiquement plus à l’aise pour la réalisation d’une musique originale. L’étape du mastering des titres est aussi primordiale mais elle est très souvent confiée a des studios pros. Même si avec la démocratisation de la musique assistée par ordinateur il est maintenant possible  avec un équipement de base ( ordinateur, enceinte… ), et quelques connaissances en solfèges de réaliser des titres, il faut garder à l’esprit que pour obtenir un bon son (mix, mastering ) sur des créations musicales,  il faut impérativement avoir de solides connaissances en traitement du son, ainsi que le matériel approprié. Comme toute activité artistique, c’est un travail minutieux, de passion, qui crée du doute, de l’interrogation, mais aussi du plaisir, avec à la clé une grande satisfaction lors de la finalisation d’un titre.

La musique ne doit pas envahir les images mais les embellir, et c’est là tout le challenge pour le compositeur. Car le souci d’un réalisateur c’est de ne pas voire ses images être dénaturées par une musique qui ne colle pas à son film. Faire de la musique sur commande, c’est aller explorer des sonorités des mélodies nouvelles, rencontrer des acteurs et les professionnels du milieu audiovisuel, mais surtout une bonne façon de connaître ses limites.

Publié le 12 novembre 2016 par Medamusic 

Un fonds de valorisation a été mis en place par la Sacem pour la musique originale de documentaires. Au mois de mars 2016, la décision a été prise pat la Sacem de créer un fonds de valorisation pour encourager l’écriture de musique pour documentaires. Un fonds crée pour aider la création de musique originale pour les documentaires diffusés sur les chaines de télévision nationales. Pour en profiter , les compositeurs et les éditeurs membres de la Sacem devront présenter les documents qu’ils déposent habituellement à la sacem , la copie du contrat prouvant la commande de musique originale. Le financement du fonds est assuré par la partie culturelle du budget qui vient des prélèvements faits sur les actions culturelles et sociales de la Sacem. Lors de la répartition du 5 octobre 2016 aura lieu la première attribution. Elle prendra en compte les musiques de documentaires diffusés pendant le deuxième semestre 2015. En avril 2017 il y aura la seconde attribution et concernera les diffusions du premier semestre 2016. Les demandes seront examinées par la Commission de l’Audiovisuel de la Sacem. Les demandes seront ensuite soumises ensuite au au Conseil d’Administration^. Le montant de la valorisation sera effectué en fonction de celui des droits perçus par le sociétaire pour la musique originale. Les principaux documents à fournir sont  le titre du documentaire, le nom du compositeur, le nom du réalisateur et la copie du contrat de commande.